ABOLITIONNISME

ABOLITIONNISME
ABOLITIONNISME

Le mot désigne le mouvement en faveur de l’abolition de l’esclavage, ses partisans étant eux-mêmes connus sous le nom d’abolitionnistes. Les origines de ce mouvement sont anciennes. Cependant, il s’est surtout manifesté à partir du XVIIIe siècle. Il trouve alors ses justifications à la fois dans certaines convictions religieuses (l’évangélisme) et dans la théorie des droits de l’homme. Selon les pays, l’un ou l’autre de ces courants l’emporte, mais le plus souvent ils se mêlent. Dans les pays anglo-saxons, l’abolitionnisme d’inspiration religieuse a dominé. En France, c’est l’esprit philosophique qui l’a emporté. L’Église catholique a été très prudente: elle ne voulait pas heurter de front les propriétaires d’esclaves, le plus souvent catholiques, et Grégoire XVI s’est borné à condamner la pratique de la traite.

Par ailleurs, les facteurs économiques ont joué un rôle certain, et leur influence explique l’avance prise par l’Angleterre dans l’histoire de l’abolitionnisme. Le salariat tend, avec l’essor du capitalisme, à se substituer au travail servile. «L’expérience de tous les temps et de toutes les nations, écrit Adam Smith, s’accorde, je crois, pour démontrer que l’ouvrage fait par des esclaves, quoiqu’il paraisse ne coûter que les frais de leur subsistance, est au bout du compte le plus cher de tous.» L’abolitionnisme triomphera avec la prise de conscience de l’inutilité de posséder des esclaves. Cela se fera en général en deux étapes: l’interdiction de la traite, puis la suppression de l’esclavage.

1. Les origines

Si l’on néglige quelques initiatives de pionniers sans grand retentissement, les quakers sont, à la fin du XVIIIe siècle, les premiers qui aient mené une action coordonnée et systématique contre la traite négrière. Leur communauté de Pennsylvanie décide, en 1774, d’exclure de son sein tous ceux qui pratiquent ce commerce et, en 1776, tous ceux qui, détenant des esclaves, refuseraient de les émanciper. Parti de Pennsylvanie, le mouvement gagne les autres régions des États-Unis sous l’impulsion d’hommes comme John Woolman et, surtout, Anthony Benezet, descendant de huguenots français. En Angleterre, vers 1780, apparaît un courant humanitaire lié au mouvement wesleyen. Thomas Clarkson publie en 1786 son Essai sur l’esclavage et le commerce de l’espèce humaine , et le R.P. James Ramsay un Essai sur le traitement et la conversion des esclaves africains dans les colonies à sucre britanniques .

Parmi les personnalités touchées par cette agitation, la plus efficace est un jeune député venu de l’aristocratie, William Wilberforce, qui s’attache au sort des esclaves après s’être préoccupé de celui des enfants pauvres et des prisonniers. Une Société pour l’abolition de la traite (Society for the Extinction of the Slave Trade) est créée et des pétitions circulent. La pression est telle qu’en 1788 un comité du Conseil privé est nommé par la Couronne pour enquêter sur la traite. Des discussions s’ouvrent au Parlement et Wilberforce multiplie les motions abolitionnistes, réussissant parfois à entraîner les Communes mais se heurtant à la résistance des Lords.

2. La Révolution française

Entre-temps, et sous l’influence directe des événements révolutionnaires, les abolitionnistes français avaient atteint leur but. Sans doute les abolitionnistes anglais ont-ils influencé la France, mais l’abolitionnisme français tire avant tout sa justification de la philosophie des Lumières. Quelles que soient leurs divergences sur la légitimité et l’utilité des colonies, les philosophes avaient été unanimes à condamner l’esclavage: du point de vue des principes comme Rousseau («Ces mots esclaves et droit sont contradictoires»), avec ironie comme Montesquieu ou Voltaire, avec indignation comme Bernardin de Saint-Pierre. Certains d’entre eux, tels Diderot et l’abbé Raynal, avaient été plus loin et avaient mis en question le système de la colonisation lui-même. Un physiocrate, Pierre Poivre, qui avait été intendant aux îles de France et de Bourbon, faisait observer que «la terre qui multiplie ses dons avec une espèce de prodigalité sous l’action des cultivateurs libres semble se dessécher même par la sueur des esclaves».

Il y a donc en France, à la fin du XVIIIe siècle, quoique moins puissant qu’en Angleterre, un courant abolitionniste. Une Société des amis des Noirs est créée, qui tient sa première séance le 19 février 1788. Toutefois, le mouvement n’influence qu’une infime partie de l’opinion publique. D’ailleurs, les problèmes coloniaux, en général, occupent une place très réduite dans les travaux de l’Assemblée constituante. Ce qui intéresse la Constituante dans ce domaine, c’est le statut des hommes de couleur libres que les colons entendent priver de droits politiques. Après avoir, le 15 mai 1791, accordé dans une certaine mesure le droit de suffrage aux hommes de couleur libres, la Constituante, par le décret du 24 septembre 1791, cède à la pression des colons et laisse aux assemblées coloniales le soin de «faire des lois concernant l’état des personnes non libres et l’état politique des hommes de couleur et nègres libres». Il faut attendre l’Assemblée législative pour que soit voté, le 28 mars 1792, un décret accordant l’égalité des droits politiques aux hommes de couleur libres. Le seul projet de nature abolitionniste fut présenté en septembre 1791 par Blangilly, un député des Bouches-du-Rhône. Il prévoyait, entre autres mesures, l’affranchissement au bout de huit ans des Noirs, qui deviendraient journaliers. Le projet ne fut ni discuté ni même porté à la tribune, mais simplement communiqué pour l’impression. Le 26 août 1792, la Législative confère à William Wilberforce la citoyenneté française.

La Convention va plus loin, mais timidement d’abord, se contentant sur la proposition de l’abbé Grégoire (le véritable abolitionniste français de l’époque révolutionnaire) de supprimer les primes aux armateurs négriers, sans interdire la traite elle-même. Si le 16 pluviôse an II (4 février 1794), la Convention vote enfin le décret abolissant l’esclavage, le mérite en revient moins aux abolitionnistes français qu’à l’insurrection des Noirs de Saint-Domingue. La Constitution de l’an III (article 15 de la Déclaration des droits de l’homme) maintient le principe de la suppression de l’esclavage. Ces mesures seront sans lendemain, sauf toutefois à Saint-Domingue que la France devra abandonner. Par la loi du 30 floréal an X (20 mai 1802), Bonaparte rétablit l’esclavage. La traite elle-même redevient légale.

3. L’accord des puissances contre la traite

En Angleterre, en revanche, les abolitionnistes, en raison surtout de l’entêtement de Wilberforce et de son disciple Thomas Buxton, et aussi parce que le travail servile ne présente plus d’intérêt économique, obtiennent en 1807 la suppression de la traite. Le 1er janvier 1808, aux États-Unis, entre en vigueur une décision datée de 1794 qui interdisait l’importation d’esclaves d’Afrique. Ces mesures ne pouvaient toutefois être efficaces qu’à deux conditions: généralisation à toutes les puissances et contrôle des navires.

Au premier traité de Paris (30 mai 1814), le gouvernement français «s’engage à unir, au futur congrès, tous ses efforts à ceux de Sa Majesté britannique pour faire prononcer, par toutes les puissances de la chrétienté, l’abolition de la traite des Noirs». Un délai de cinq ans est cependant prévu pour la France.

Au congrès de Vienne (déclaration du 8 février 1815), les grandes puissances décident l’abolition de la traite mais laissent à chaque pays le soin de déterminer le délai «le plus convenable» pour l’application de cette mesure. Pendant les Cent-Jours, Napoléon avait décidé, le 29 mars 1815, la suppression immédiate de la traite, et le deuxième traité de Paris (20 novembre 1815) confirme sur ce point les stipulations du premier. La question essentielle devient alors celle du «droit de visite» des navires, afin d’empêcher la traite clandestine qui demeurait un commerce fort rémunérateur. En raison de la supériorité de la flotte anglaise, la France et les États-Unis étaient hostiles à un droit de visite réciproque qui donnait, en fait, à l’Angleterre le contrôle des mers.

4. La lutte pour l’abolition de l’esclavage

Pour les abolitionnistes, il n’y avait qu’une solution: la suppression de l’esclavage lui-même. La campagne reprend en Angleterre où, toujours sous l’impulsion de Wilberforce, est créée en 1823 une Société anti-esclavagiste. En 1831, les esclaves du domaine de la Couronne sont affranchis. Le 28 août 1833, le roi sanctionne le bill d’émancipation générale voté par le Parlement. Toutefois, des précautions sont prises: indemnisation des propriétaires, délais de sept ans (pour les esclaves des plantations) et de cinq ans (pour les esclaves domestiques ou urbains). En fait, le 1er janvier 1838, l’émancipation peut être considérée comme acquise.

En France, même sous la Restauration, surgit une propagande abolitionniste. Elle est d’abord le fait d’évangélistes qui ont fondé la Société de morale chrétienne. Toute une littérature, de Bug Jargal de Victor Hugo à Tamango de Prosper Mérimée, évoque la traite ou la situation des esclaves. La Société de morale chrétienne couronne un livre de P.-A. Dufau sur l’abolition graduelle de l’esclavage, et on traduit l’ouvrage de l’abolitionniste anglais Clarkson: Le Cri des Africains . Après la chute de Charles X, le mouvement abolitionniste prend de nouvelles dimensions. Son principal animateur est désormais Victor Schœlcher.

En 1834 est fondée la Société pour l’abolition de l’esclavage. Les conditions deviennent favorables, car l’essor du sucre de betterave au détriment du sucre de canne diminue l’intérêt économique des colonies qui étaient spécialisées dans cette production.

Les abolitionnistes sont cependant divisés quant aux délais à prévoir. Pour la plupart, ils reculent devant les solutions radicales de Schœlcher et conseillent, comme le font de Tracy, Tocqueville, Agénor de Gasparrin ou Hippolyte Passy, des mesures transitoires. Tel est le sens des propositions de loi déposées à maintes reprises devant les Chambres. Pour Schœlcher, on ne saurait en même temps revendiquer le suffrage universel en métropole et tolérer l’esclavage dans les colonies. L’abolition de l’esclavage devient un des articles du programme démocratique. Le but ne sera atteint que lors de la chute de Louis-Philippe. À la différence de celui d’Angleterre, le mouvement abolitionniste français est étroitement lié aux crises révolutionnaires. Le décret du 27 avril 1848 proclame l’abolition immédiate de l’esclavage dans toutes les colonies et possessions françaises. En 1849, l’Assemblée nationale fixe une indemnité forfaitaire pour les anciens propriétaires d’esclaves. Les abolitionnistes français ont remporté cette fois une victoire définitive.

5. Le problème aux États-Unis

Aux États-Unis, la question de l’abolitionnisme ne se pose pas dans les mêmes termes qu’en Angleterre ou en France. Ce n’est pas un problème colonial (c’est-à-dire extérieur) mais un problème national. Il oppose deux zones géographiques, le Nord et le Sud, et, à la différence de ce qui s’est passé dans les colonies anglaises et françaises, il s’aggrave avec le temps. En effet, dans le Nord, où l’esclavage n’avait jamais été lié à l’économie du pays, les sectes protestantes avaient pu obtenir son abolition sans grande difficulté. Dans le Sud, la prospérité économique due à la culture du coton semblait aux planteurs inséparable du système servile. Les États-Unis se trouvent donc séparés en deux camps: les abolitionnistes au Nord et les esclavagistes au Sud. On tente des compromis dont l’application, à la lumière de l’expérience, se révèle difficile, voire impossible. C’est dans ces conditions que se développe le mouvement abolitionniste aux États-Unis. Sans doute a-t-il subi l’influence des abolitionnistes anglais, mais il présente des caractères spécifiques.

En 1817 avait été créée une Société de colonisation américaine dont le but était de transporter les Noirs des États-Unis en Afrique. C’est un échec presque total en raison de l’opposition des Noirs. Le véritable mouvement abolitionniste se développe surtout vers 1830. Il ne s’agit pas pour lui de limiter l’extension géographique de l’esclavage (objectif des compromis), mais de l’abolir dans toute l’étendue de l’Union. Garrison, un ouvrier typographe du Massachusetts, fonde en 1831 le journal The Liberator . La propagande orale est surtout le fait de Wendell Philipps. En 1833, est créée dans la Nouvelle-Angleterre la Société américaine antiesclavagiste. Son exemple est suivi ailleurs, et vers 1840 les sociétés anti-esclavagistes rassemblent environ deux cent mille adhérents. Leur action trouve un appui chez les Noirs dont les révoltes, sans doute localisées et immédiatement réprimées, sont de plus en plus fréquentes. Des Noirs instruits participent à la rédaction du Liberator , qui compte parmi les gens de couleur son plus gros contingent d’abonnés.

Parmi les abolitionnistes noirs, on peut citer David Walker, auteur d’un appel aux Noirs libres lancé dès 1829, Richard Allen, Abraham Jones, Prince Hall, Sojourner Truth, Robert Purvis, Charles L. Remond, Henry H. Garnet, David Ruggles, Theodore S. Wright, une femme, Harriet Tubman, et Frederic K. Douglass dont l’autobiographie publiée en 1845 eut un succès qui s’étendit largement au-delà des États-Unis. Au côté de Garrison, les abolitionnistes blancs les plus ardents sont Susan B. Anthony, Theodore D. Weld, Elizabeth C. Stanton, Prudence Crandall, Charles Sumner, Lucrecia Mott.

Il y avait parmi eux, Noirs ou Blancs, des divergences quant aux méthodes («non-violents» et partisans de la force). L’équipée tragique de John Brown avait eu un grand retentissement. De formation puritaine, il avait cherché à organiser en Virginie des maquis pour esclaves fugitifs et s’était, dans ce dessein, emparé en 1859 de l’arsenal de Haper’s Ferry. Fait prisonnier, il fut jugé et pendu. D’autres abolitionnistes organisent le «chemin de fer souterrain» (Underground Railway), grâce auquel des esclaves peuvent passer du Sud au Nord. En 1852, l’énorme succès de La Case de l’oncle Tom témoigne de l’influence grandissante de l’abolitionnisme. L’auteur, Mrs. Beecher-Stowe, n’avait pas vécu dans les États esclavagistes, mais son père avait été un des organisateurs de l’Underground Railway. Toutefois, à lui seul, le mouvement abolitionniste n’aurait pu atteindre son objectif. Sa force fut de coïncider avec les ambitions des capitalistes du Nord, désireux de soumettre le Sud à leur influence. C’est ainsi que, jusqu’alors moral et humanitaire, l’abolitionnisme se mue en mouvement politique. Un premier parti né en 1848, le Parti du sol libre, avait échoué. Mais, dès 1854, une formation nouvelle, le Parti républicain, adopte un programme antiesclavagiste; en 1860 son candidat à la présidence, Abraham Lincoln, est élu. Un des résultats de la guerre civile qui commence en 1861 est l’élimination, en 1865, du système esclavagiste sur toute l’étendue de l’Union.

6. L’abolitionnisme contemporain

Cependant, à cette date, l’esclavage n’a pas disparu du monde entier. À Cuba, par exemple, son interdiction date de 1885, et au Brésil de 1888. L’abolitionnisme s’oriente désormais vers des mesures de caractère international. Par l’Acte général de Berlin (26 février 1885), les puissances s’engagent à concourir à la suppression de l’esclavage et de la traite. L’Acte général de Bruxelles (2 juillet 1890) vise plus spécialement à faire obstacle à la traite continentale. Au XXe siècle, l’action internationale se poursuit: Convention de Saint-Germain-en-Laye (10 septembre 1919); Convention du 25 septembre 1926, prise dans le cadre de la S.D.N., et qui donne de l’esclavage la définition suivante: «état ou condition d’un individu sur lequel s’exercent les attributs du droit de propriété ou certains d’entre eux»; Convention de 1956, qui vise à empêcher certaines pratiques analogues à l’esclavage, mais échappant à la définition de 1926.

Même s’il a été officiellement supprimé dans le monde entier, l’esclavage persiste çà et là sous différentes formes, ce qui conduit l’abolitionnisme à se manifester encore de nos jours.

abolitionnisme [ abɔlisjɔnism ] n. m.
• 1836; angl. abolitionism
Attitude, doctrine de ceux qui demandent, ont demandé l'abolition d'une loi, d'une coutume (l'abolition de l'esclavage, de la peine de mort).

abolitionnisme nom masculin Attitude, doctrine de ceux qui demandent l'abolition d'une loi, d'une coutume, en particulier de l'esclavage et de la peine de mort.

abolitionnisme
n. m. Doctrine réclamant l'abandon de l'esclavage ou de la peine de mort.
Encycl. Né à la fin du XVIIIe s., le mouvement pour l'abolition de l'esclavage aux États-Unis aboutit au siècle suivant à la guerre de Sécession, qui se termine par la victoire des états du Nord, abolitionnistes, sur les états du Sud, esclavagistes (1865).

⇒ABOLITIONNISME, subst. masc.
Doctrine des partisans de l'abolition de l'esclavage.
P. ext. Doctrine de ceux qui demandent l'abolition d'une loi, d'une coutume :
L'esclavage n'élève pas le noir, ni la liberté non plus. Libre, il dormira tout le jour, ou il ira comme l'enfant courir les bois. Il y a dans l'abolitionnisme à outrance une profonde ignorance de la psychologie de l'humanité.
E. RENAN, L'Avenir de la science, 1890, p. 382.
Rem. Abolitionnisme, de création récente (cf. hist.), n'apparaît que dans des cont. hist. ou philos.
Prononc. :[]. Enq. :/abolisionism/.
Étymol. ET HIST. — Corresp. rom. : ital. abolizionismo; esp. abolicionismo; cat. abolicionisme.
1836, Ac. Suppl. : abolitionnisme, s. m. Système, doctrine, principe des abolitionistes; 1856 « id. » (CUCHE-VAL-CLARIGNY ds Revue des Deux-Mondes, VI, 650 : L'opinion publique dans les états du nord de la confédération américaine a été de tout temps contraire à l'esclavage; mais ce qu'on appelle l'abolitionisme, c'est-à-dire la propagande en vue d'arriver à la suppression de la servitude n'a pris naissance que dans les trente dernières années et doit son origine aux blessures faites aux sentiments religieux).
Empr. à l'angl. abolitionism « id. », dér. de l'angl. abolition (voir abolitionniste) dep. 1808 (WILBERFORCE, Letter to W. Smith in Life, III, XXII, 385; NED). — BONN., 175; BEHRENS Engl., 56; MACK., I, 120; Encyclop. Brit., I, 41.
STAT. — Fréq. abs. litt. :1.

abolitionnisme [abɔlisjɔnism] n. m.
ÉTYM. 1836; anglo-amér. abolitionism, même sens, de abolition, même mot que le franç. abolition.
Doctrine des partisans de l'abolition de l'esclavage. Par ext. Doctrine de ceux qui demandent l'abolition d'une loi, d'une coutume.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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